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Corse du sud

1 - 7   septembre 2012
1 - 14 septembre 2012

 

  Maquette Corse 2012 CyrionMaquette Corse 2012 Petite LuneMaquette Corse 2012 Milo  Maquette Diaporama

   

 

2012 Corse AG  Au LargeL’odyssée Corse de Cyrion

du 1er au 7 septembre 2012

par Alain Grèze

 

Arrivés à Ajaccio où le ferry nous a amenés depuis Toulon, j’ai hâte, comme d’habitude, de fouler le ponton pour découvrir notre bateau. Mais celui que nous devions prendre est en réparation de son mécanisme de barre. Ça commence mal !

Eh bien non ! C’est beaucoup mieux car c’est un beau Dufour 40 qui nous est promis en remplacement du 385. Je tente de communiquer mon enthousiasme à l’équipage pour ce changement, mais l’efficacité de cette campagne de motivation est de courte durée. En effet, Cyrion n’a de l’allure qu’en apparence :

2012 Corse AG  A la Votrele winch bâbord avant est bloqué

le bateau empeste le gasoil dont les fonds sont souillés

la literie est honteusement sale

la vaisselle est sale

les poignées de porte toilettes et cabine tribord tombent

les deux capots principaux ne sont pas étanches, il pleut dans la cabine avant et dans le carré

les SMS et message téléphonique adressés au loueur restent sans réponse !

le plancher de l'annexe est crevé

deux chandeliers tribord se démanchent

la grand-voile « stylisée » d'une quinzaine de déchirures est celle d'une épave !

les deux feux de route bâbord tribord sont pendants

la girouette indique un vent tribord amure à 40° alors qu'on est bâbord amure !

le thermomètre indique une eau à 52° ! Chaud la Corse …!

Ce constat rend l'inventaire avec le loueur un peu vif et l'ambiance générale se détériore au rythme de la météo annoncée. Je crains qu’une partie de l’équipage renonce à la croisière avant le départ. J’éprouve à cet instant un sentiment d’impuissance et de découragement. Heureusement, les hôtels d’Ajaccio sont saturés. Nous sommes tous contraints de dormir à bord.

2012 Corse AG  Arine a la BarreLe ponton d'amarrage situé côté mer est chahuté par la houle. Deux des quatre bateaux de la flotte se déhalent pour mouiller dans la rade et éviter ainsi les coups de boutoir assénés au bateau par les amarres en souffrance. Je renonce à cette option pour laisser le choix d’un éventuel débarquement après une nuit de réflexion.

La météo du dimanche s’annonce plus clémente et nous larguons les amarres au complet. Si nous voulons réaliser le programme, il faut rattraper l’étape de samedi. Ce dimanche d’amarinage est long et sportif. La baie de Campomoro nous offre, à défaut d’un grand soleil, un mouillage calme propice à une nuit réparatrice. Les sourires retrouvés augurent d’une possible belle croisière. Je vais mieux ! La météo et la houle s’apaisent. Pourtant l’îlot des moines et les écueils d’Olmeto, sur lesquels le Lion de Roccapina veille, nous donnent du fil à retordre dans une houle pointue sous des rafales à sept Beaufort. Après un premier rejet massif, l’unanimité se fait pour une pause baignade déjeuner dans l’Anse d’Arbitru. Arrivé à Bonifacio, l’équipage est définitivement amariné et heureux ! Des trombes d’eau nous y harcèlent près de trente-six heures, transformant les ruelles pentues en véritables ruisseaux. Nous en repartons sous le soleil et des images plein les yeux. Bonifacio, ton site est trop beau. Je te pardonne ce bizutage.

2012 Corse AG  BonifacioLe tour des îles Lavezzi, engagé par le nord, nous permet de visiter la Cala idyllique di Zeri sur l‘île Cavallo. Celle-ci abrite quelques demeures douillettement blotties dans un écrin de verdure à faire rêver. Le mouillage y étant interdit nous nous contentons, quelques milles plus au sud, de la Cala di Grecu sur l‘île Lavezzi, sympa mais bien moins romantique. Milo, parti pour quinze jours, vient nous saluer avant de mettre le cap sur la Sardaigne. Pyg et Cyrion reprennent la route d’Ajaccio par les Bouches de Bonifacio, Figari et Porto Pollo pour retrouver Petite Lune restée du côté de Propriano. De retour à Ajaccio, le constat est sans appel. Cette croisière a été trop courte.

Au fil des milles, Cyrion en mal d’amour a gagné notre compassion, la météo est devenue acceptable et l’équipage performant. Même s’il ne fait aucun doute qu’Éole et Poséidon m'ont aidé, ils n’ont pas suffi à la réussite d’une croisière aussi mal engagée.

La réussite, je la dois à cet équipage de charme composé d’Andrée Lafont à l‘épreuve de la mer, du temps… et, depuis Ajaccio, des escalators, d’Ariane Goutaland la lolita qui affole l’électronique embarquée (girouette confondant tribord et bâbord et thermomètre annonçant une eau de baignade à 52°C !) qui a le sens du vent et qui apprend très vite, de Catherine Le Huec barreuse fiable, discrète et efficace, d’Hélène Bichet un second comme je n‘en ai jamais eu, un jour, 2012 Corse AG  Baignadesi elle navigue beaucoup avec moi… elle sera capitaine, de Pascale Goutaland dont le calme, le courage et la joie de vivre ont contribué à la réussite de cette croisière, et de Robert Le Huec dont le sens marin fait qu’il peut être partout utilement avant même d’être sollicité.

De retour à Toulon Andrée, Ariane, Hélène et Pascale ont essayé de retourner clandestinement à Ajaccio. J’attendais encore mes quatre équipières alors que tous les passagers avaient quitté le ferry. Après avoir essuyé un refus de l’hôtesse d’accueil, le chef d’escale m’autorise à retourner vers les mutines. Pour en venir à bout, j’ai dû leur promettre qu’on reviendrait.

Cette histoire authentique est très peu arrangée. Merci à toutes et à tous.

 

 

La Corse du « milieu »

du 1er au 7 septembre 2012

par Philippe Bidet

 

2012 Corse Eaux BleuesNouvelles de « Petite Lune » qui a failli faire une croisière en Corse du Sud et qui s’est contenté de la Corse du « milieu ».

Partis en tête ce samedi 1er septembre pour le mouillage d’Isolella, accompagné par « Pyg » le bateau de Lionel, nous repartons le dimanche à la suite des autres bateaux en direction du sud. En passant le cap Muro, blocage de mon enrouleur de génois (nouveau type d’enrouleur à ruban chez Dufour), qui m’oblige à un passage par le port de Propriano chez le concessionnaire Dufour. Nous ne serons dépannés que le lundi 3 vers midi, ce qui nous permet de repartir vers le sud malgré une météo incertaine. Tout se passe bien au portant jusqu’à Tizzano, puis nous avons de plus en plus de mal à progresser, le vent est passé au sud, levant une mer de plus en plus forte vers la tourelle des Moines.

Le bateau n’avance plus sur le fond, il est déjà tard. D’autres bateaux en route avec nous se déroutent. La situation est tenable, mais mon calcul de route me donne une arrivée probable dans la nuit à Bonifacio, avec une incertitude sur l’évolution de la météo. Je prends donc la décision de faire demi-tour pour remonter vers un abri plus au nord. Déception à bord de ne pouvoir rejoindre la troupe, mais nous avons toute la journée du mardi pour reprendre notre descente.

2012 Corse Cala OrzuFin de nuit agitée sur une plage, orages, coup de vent sur Bonifacio. Nous trouvons refuge dans le port de Propriano où nous passons la journée sous la pluie. Le cuisinier du bord et le sommelier Michel nous remontent le moral.

Nous abandonnons alors l’idée de descendre vers le sud et décidons d’explorer les criques et les plages du secteur : Scoglio Longu, Taravo, Cala d’Orzu (chez Francis !), Portigliolo, la Parata et la plage de l’Ariadne et Marinella.

Quelques beaux bords dans la baie d’Ajaccio pour finir, à la poursuite de Lionel qui trace vers Ajaccio comme un beau diable.

Quelques regrets bien sûr avec cette météo incertaine, mais comme à l’habitude, belle ambiance à bord et à l’année prochaine !

 

 

Milo et Chiringuito entre Corse et Sardaigne

du 1er au 14 septembre 2012

par Jean-Paul Lamy

 

2012 Corse CampomoroNous avions tous gardé un souvenir inoubliable de notre croisière de l’an dernier dans les îles éoliennes. C’est avec un grand plaisir que le même équipage se retrouve pour aller tirer des bords entre le sud de la Corse et le nord de la Sardaigne. Le programme est alléchant : naviguer quelques jours de conserve au sud de l’île de beauté avec trois autres bateaux d’APC, puis faire route avec nos amis de Chiringuito, venus de leur lointaine Espagne pour se joindre à notre équipée.

Après notre traversée au départ de Toulon, l’énorme ferry jaune canari précipite en vrac passagers et bagages sur le quai d’Ajaccio. Après une régate de sacs à roulette sur les trottoirs chaotiques d’Ajaccio, défense de rire, nous prenons possession de nos quatre voiliers. Nous sommes chanceux : le nôtre est splendide. C’est une magnifique cuisine autour de laquelle on a conçu un bateau. Deux tendances vont désormais s’opposer, tirer le meilleur parti possible de la somptueuse cuisine, ou utiliser ce magnifique Dufour 405 pour naviguer sous voile. Notre capitaine, fort habile, saura réussir avec habileté un improbable compromis.

Une météo à l’optimisme en berne est loin de décourager les quatre équipages fidèles à l’adage : qui regarde trop la météo reste au bistro ! Foin de ces sombres prévisions, le moral reste au beau fixe et la flottille met le cap sur Campomoro. Première nuit au mouillage, premier réveil salué par un extraordinaire arc en ciel qui aura la délicatesse de nous accompagner durant quelques milles. Nous allons déjeuner à Figari, au fond d’un golfe profond, où nous attendent nos amis Pilar et Bruno. Quelle joie de les retrouver !

2012 Corse Bonifacio MadonnettaCap sur Bonifacio. On admire les hautes falaises avant de découvrir l’entrée du canyon, bien cachée derrière la discrète lanterne de la Madonetta. Les places dans le port sont rares et âprement disputés, c’est la guerre ! Nous sortons vainqueurs de cette bataille, ayant même trouvé le moyen de garder un espace suffisant pour accueillir nos camarades de croisière.

Nous grimpons explorer la vieille ville, perchée tout là-haut, au-dessus de nos têtes. Du haut du village, nous avons une vue plongeante sur nos voiliers devenus minuscules, amarrés tout en bas, au fond de la profonde calanque. Après avoir longuement déambulé dans les ruelles étroites, nous jetons notre dévolu sur un restaurant typique de la vieille cité. Cet instant bien convivial laisse augurer d’une de ces croisières réussies dont APC a le secret.

Hélas, la météo fait une grosse colère et nous assène tout de go trente-six heures d’une violente pluie interrompue. Comme Noé, nous restons à quai en attendant la fin du déluge. Nous vidons régulièrement le bimini transformé en une redoutable réserve d’eau : nous savons maintenant ce qu’est une bâche à eau. Heureusement, nous sommes en Méditerranée et le soleil revient tout aussi vite qu’il avait disparu.

2012 Corse Bonifacio PortEn compagnie de deux autres voiliers de notre flottille, nous mettons le cap sur l’archipel des Lavezzi en laissant derrière nous les falaises abruptes de Bonifacio, joliment éclairées par le soleil levant. Nous atteignons l’île Cavallo, petit paradis pour millionnaires. Nous jetons l’ancre dans une charmante crique, entourée de belles maisons, souvent originales et bien intégrés dans la nature. Et là, ô surprise, nous voyons Chiringuito surgir au ras de l’île entre deux rochers, au beau milieu d’un plateau d’écueils tantôt émergeant, tantôt affleurant, où aucun marin aussi téméraire soit-il ne se risquerait. Bravo l’artiste !

Nous faisons nos adieux aux deux autres bateaux d’APC pour lesquels il est temps de remonter vers Ajaccio, une semaine c’est bien court. En compagnie de Chiringuito, nous partons naviguer sur les côtes nord de la Sardaigne et nous apprécions les mouillages forains de Porto Liscia et de l’île Budelli, au cœur d’un beau petit archipel. Nous faisons aussi halte dans les ports de Santa Teresa di Gallure et de Palau, l’embarcadère pour la Maddalena.

Quand Milo et Chiringuito sont à quai, c’est un jour de vente exceptionnel pour l’étonnant bazar chinois de Santa Teresa dévalisé par leurs équipiers : un trépied pour appareil photo, une douzaine de paires de lunettes grossissantes munies de lampes latérales pour l’apéro du soir, un cordon USB pour rapprocher la tablette GPS de la barre, quelques vêtements et j’en passe. 2012 Corse Budelli CapComme notre chinoise ne parle ni italien, ni français, ni anglais, ni espagnol, nous dialoguons uniquement à l’aide de gestes et cela restera un souvenir surprenant, comment mime-t-on par exemple mâle ou femelle ? Lors de notre brève escale à Palau, c’est jour de marché et nous profitons d’une ambiance bien typique. Ces escales dans les ports font le bonheur de nos amoureux du lèche-vitrine.

Nous allons jeter l’ancre dans la Cala Corsara, une belle plage au sud de l’île de Spargi encore déserte à cette heure matinale. Mais nous quitterons à la hâte cet endroit si réputé, effrayés par la foule toujours plus nombreuse méthodiquement déversée sur la côte par un incessant ballet de navettes surpeuplées. Toujours poussés par une curiosité « malsaine » pour les endroits « tendance », allez savoir pourquoi, nous poussons une reconnaissance jusqu’à Porto Cervo, mais nous ne nous n’y relâcherons pas, les tarifs dissuasifs pratiqués dans ce nid de milliardaires étant définitivement incompatibles avec nos budgets de plaisanciers « normaux ». Pour certains d’entre nous, la vue des splendides yachts fréquentant Porto Cervo est déjà un spectacle en soi.

2012 Corse Milo au MouillageNaviguer entre Corse et Sardaigne est un véritable plaisir. Il y a suffisamment de vent et Milo progresse le plus souvent sous voile, dès lors que le vent n’est pas contraire. Nous changeons souvent de mouillage, pour nous mettre à l’abri d’un vent qui tourne au fil de la journée, décidément cette météo de fin d’été est bien fantasque ! Inconditionnels de la voile, Claude et Jean-Pierre hissent avec entrain le beau spi asymétrique rouge tandis qu’à la barre, Jean-Paul s’efforce de le maintenir gonflé au vent. Quel bonheur de naviguer sous spi ! Agnès et Jean-Paul abandonnent provisoirement Milo et font quelques étapes à bord de Chiringuito. Ils arrivent même à convaincre le capitaine de hisser la toile au portant.

Au beau milieu de chaque étape, Georges nous répète sa phrase fétiche soulignant la chance et le bonheur d’être là, avant de conclure par un magistral : « C’est pas beau, la vie ? ». Aux escales, Pilar et Bruno s’invitent à bord pour le plus grand bonheur de tous, Pilar étant une merveilleuse cuisinière concoctant à la perfection de succulentes recettes catalanes, particulièrement les calamars.

2012 Corse Milo sous SpiLe punch méthodiquement préparé par Christian, suivi d’une trilogie de bons vins corses rosso rosato et bianco, sans parler de l’alcool de myrte local, délie les langues. Ah nostalgie, quand tu nous tiens ! Les anciens du club ne refont pas le monde, mais les croisières d’antan. Nous découvrons en Bruno un brillant interprète de chansons des années trente, dommage qu’il ne les distille qu’avec parcimonie, mais n’est-ce pas comme ça qu’on se fait le plus désirer ? Lors d’un mouillage, toujours théâtrale, Geneviève improvise un bain de nuit inédit, nous gratifiant ainsi d’une de ces tragi-comédies à rebondissements dont elle a le secret.

Un accessoire essentiel a failli gâcher toute la croisière. L’échelle de bain cassée interdit de monter à bord, ce qui est extrêmement dangereux en cas de chute à la mer et même en cas de baignade. Que faire ? Les plus inventifs mettent au point un ingénieux système D, composé d’une gaffe cassée récupérée dans une poubelle, emmanchée dans une brosse de lave-pont, le tout bien ficelé par Claude, notre plongeur palmé. Cet astucieux dispositif permet de caler l’échelle. Cet échafaudage de fortune est reconstruit puis démonté lors de chaque étape. Chacun se baigne ainsi à loisir. Christian en profite pour peaufiner ses mises à l’eau, en essayant de perfectionner son style de plongeon.

2012 Corse Figari TourLa météo, encore elle, se veut de plus en plus pessimiste. Appuyée par des BMS de mauvais augure, elle convainc notre capitaine de regagner le nord au plus vite. Prudents, nous retrouvons Ajaccio plus tôt que prévu, dès le mercredi soir. Mais il en faut plus pour entamer le moral de l’équipage. Jeudi, malgré le vent qui fraîchit, notre chef de bord décide une dernière sortie, histoire de faire encore un peu de voile. Nous larguons les amarres pour aller déjeuner au mouillage devant Porticcio : un repas assez mouvementé, il est vrai, mais sous un beau ciel bleu, la mer malmenée par le vent est si belle !

Nous avons raison de garder le moral, car le pire peut devenir le meilleur. De retour à Ajaccio, nous amarrons le bateau devant la pompe à gazole provisoirement fermée, en attendant le retour annoncé du pompiste, avant de constater que cette fermeture est manifestement durable. Pour éviter de nouvelles manœuvres de port avec un vent assez fort, nous décidons de dormir là, sous les pompes à carburant, au bord de la route principale, près de la voie ferrée, face à la déchetterie, malgré le vrombissement des voitures, le tout au son des sirènes d’urgence qui semblent rythmer joyeusement la vie à Ajaccio. Mais contrairement aux apparences c’est un environnement de rêve : nous ne sommes pas secoués par la houle, nous ne sommes plus exposés au vent, le brouhaha de la circulation s’estompe au fil des heures. Notre dernière nuit à bord est donc idyllique !

2012 Corse Milo sous VoilesLe lendemain, il fait grand soleil. Après avoir fait le plein de carburant au pied de la citadelle, sur la jetée de l’ancien port Tino Rossi, nous amarrons le bateau au ponton des loueurs et préparons nos sacs. Nous avons tout le temps pour visiter la vieille ville d’Ajaccio, pleine de charme, un petit Nice plus méridional encore. Pilar et Bruno sont venus en car depuis Figari pour partager un dernier déjeuner avec nous. Ils attendent la fenêtre météo exceptionnelle pour poursuivre leur périple le long de la côte ouest de la Corse avant de rejoindre le continent, ce sera aux alentours de la prochaine pleine lune, paraît-il.

Enfin, c’est l’heure d’embarquer sur le ferry, toujours jaune canari, qui nous ramène à Toulon. Malgré sa taille, le monstre est secoué par une mer assez formée. Le tangage et les vibrations n’empêchent pas de dormir nos vaillants équipiers dorénavant bien amarinés. A l’approche du débarquement, plusieurs équipiers de Milo ne sont pas réveillés par les haut-parleurs du bord, pourtant tonitruants. Si je n’étais pas venu les secouer, ils seraient vraisemblablement repartis pour une destination inconnue… Etait-ce là leur désir inavoué ?

Pour conclure, crime de lèse-majesté s’il en est, je me permets de paraphraser mon président. Quelle chance et quel bonheur avons-nous eus d’être là, sur un joli voilier, en si bonne compagnie, dans un si bel espace de navigation et au soleil bien entendu… « Elle est belle, la vie ! ».

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