auvergne plaisance croisière

 

Les îles Eoliennes

 

Du dimanche 2 au mercredi 12 juin 2019

Jean-Paul Lamy (1)

 

Vers Toulon

Traversant le Velay puis le Vivarais, Hélène et Jean-Pierre ne rencontrent guère de difficultés pour se rendre depuis l’Auvergne jusqu’à Toulon. Hélas, ayant choisi de passer par l’autoroute de Montpellier, d’habitude peu fréquentée, les autres équipiers vivent une véritable galère routière avant même de naviguer. Bien que partis de bon matin, bouchons, accidents et autres délices autoroutières ne parviennent pas à leur faire rater l’embarquement à Toulon.

Le colossal ferry jaune « Méga Express II » est assez long et haut pour afficher de manière ostentatoire le nom complet de sa compagnie : « Corsica, Sardinia and Sicilia Ferries » ! Sur le quai, en attendant d’embarquer, nous sommes surpris par l’ampleur de la foule débarquant du ferry. Certes, il accoste tardivement ce dimanche soir, mais c’est la fin de la semaine de l’Ascension.

Comme nous allons en voiture en Sicile, nos amis Anne et Jean-François se chargent de l’avitaillement de base initial, ce qui fait gagner à toute l’équipe un temps précieux en début de croisière. Merci les amis !

 

Entre Provence et Sicile

Nous sommes bien installés à bord, dans des cabines mitoyennes à la proue du navire. Il est monstrueux, ce ferry ! Avec ses de 225 mètres de long, difficile de se repérer dans les coursives. Allons-nous vers l’avant ou vers l’arrière ? Sommes-nous sur le pont cinq, six ou sept ? Heureusement, restaurants, cafétérias, bars et boutiques sont regroupés à l’arrière du bâtiment, mais sur trois niveaux quand même. Grand merci au téléphone mobile qui nous permet de se retrouver.

La mer n’est pas trop formée, mais les déplacements le long des coursives sont un peu hésitants, rythmés au diapason des vibrations du grand navire qui file ses vingt-cinq nœuds. L’essentiel est de pouvoir retrouver sa cabine, ce bel appartement miniature, et surtout d’y entrer, car nous ne disposons que d’une seule clé par cabine.

Au hasard de nos déambulations, nous rencontrons Michèle, partie à notre rencontre entre deux douches qu’elle affectionne tant. Le regard fixé sur l’horizon, elle nous croise sans nous voir.

Le grand navire vibre et ronronne. Dès la nuit tombée, les ponts se vident et les bars ferment. Le gigantesque navire se faufile discrètement entre la Corse et la Sardaigne par les bouches de Bonifacio. Au cœur de la nuit, seuls quelques feux nautiques percent la brume. Jean-Paul est dehors… Il observe la route et son balisage !

 

Ah la Sicile : Trapani

Nous débarquons très vite du ferry qui est loin d’être complet. Ensuite, il faut s’extraire de la vaste zone portuaire, puis trouver l’accès à l’autoroute de Palerme qui nous mène vers Portorosa, merci au GPS. Les autoroutes italiennes sont particulières : limitations de vitesses aberrantes sans aucun lien avec le contexte, contrôles annoncés fréquents mais le plus souvent inexistants, succession ininterrompue de viaducs et de tunnels mal éclairés, joints de dilatation brutaux et sonores… La chaussée étant ainsi codée en Braille, nos amis non-voyants pourront peut-être conduire bientôt. Point d’orgue du côté de Palerme, nous voyons une jolie carriole tirée par un fier cheval s’insérer sans complexe dans le trafic autoroutier.

  

Cliquez sur le plan pour voir le déroulement des étapes.

 

Marina di Portorosa

Nous arrivons assez tard à Portorosa. Grâce à Hélène, utilisatrice émérite et éclairée de « Google Maps » la nuit, nous débusquons l’entrée plutôt discrète de l’immense marina. Nous faisons « un peu de jardinage » avant de trouver le repaire de notre loueur : « Il Gabbiano ». Il s’est réfugié dans une villa discrète, blottie dans un jardin dominant le quai. Notre bateau « Galatea » nous attend, éclairé comme convenu. Nous l’investissons derechef.

 


 

Galatea

Dès le lendemain matin, c’est la prise en mains du bateau. Jean-Pierre et Jean-Paul effectuent l’inventaire, avec l’aide de Jean-François. Ces dames partent compléter l’avitaillement dans la zone commerciale de la marina.

Pour le retour, le loueur nous conseille de faire le plein de gazole à Lipari où le fuel est soi-disant moins cher. Charge à nous de remplir le bidon de réserve pour compenser la trajet Lipari-Portorosa. Plus madré que le loueur, Jean-Pierre comprend tout de suite que les vingt litres du bidon de secours ne seront mis à contribution qu’à hauteur de deux ou trois litres pour la dernière traversée. Il connaît bien le monde méditerranéen et ses petits manèges, mais force est d’accepter ce troc sicilien.

Quel dommage que Catherine et Robert ne soient pas des nôtres ! Nous le regrettons tous, mais à sept sur le grand voilier de 46 pieds, c’est le grand confort. Lors de l’attribution des cabines, Michèle, seule célibataire, hérite d’office de celle à deux couchettes superposées. L’inférieure sera pour elle et la supérieure pour les bagages. Elle estime la largeur de la couchette un peu mesquine, mais tant pis !

Avant de partir, Jean-Paul fait hisser le drapeau français en tant que pavillon de courtoisie. Les traditions se perdent, la drisse du fanion est gréée à tribord et non à bâbord, comme l’exige la culture maritime.

 


 

Vulcano

En fin de matinée, nous libérons la proue de notre voilier frappée sur un duc d’albe, puis nous laissons filer les amarres arrière. Première navigation paisible. Arrivés sur l’île Vulcano dans la baie de Porto-Levante, nous mouillons sous le volcan, très près des rochers et de la soi-disant piscine où les amateurs en mal d’originalité se roulent avec délices dans la chaude boue sulfureuse. Nous ne sommes pas encore le six juin à l’aube, mais notre programme est bien de débarquer.

 


 

Une fois l’annexe à l’eau, impossible de démarrer le moteur hors-bord récalcitrant, il hoquète, toussote, puis s’étouffe. Pourtant, c’est sans problème qu’il avait ronronné, le traitre, lors de la prise en main du bateau.

Tous les efforts de Jean-Pierre n’y font rien. C’est la galère, il faudra naviguer à l’aviron ! Parfaitement synchronisés, Jean-Pierre « le long » et Jean-François « le court » relèvent à plusieurs reprises le défi de convoyer en un seul voyage la totalité de l’équipage sur le frêle esquif gonflé, bravo les pagayeurs !

  


Jean-Paul reste à bord. Le reste de l’équipage monte au sommet du célèbre volcan qui dévoile cratères et fumeroles, dans une atmosphère sulfureuse. Au sommet, de splendides panoramas laissent augurer d’une belle croisière, on découvre notre terrain de jeu. De retour au niveau de la mer, bain de boue de rigueur, mais la quantité de boue dite naturelle est minimaliste. Où est donc passée l’abondante boue d’antan, chaude et épaisse, qui fit notre bonheur lors de dernières croisières à Vulcano ? Sans doute s’agit-il d’un problème d’approvisionnement. A quand la prochaine livraison de boue ? Un bon bain de mer redonne aux équipiers une allure plus digne.

 

Cliquez sur les images pour les agrandir.

 
     
 
     
 
     

S’ensuit un deuxième débarquement entre sable et cailloux, la plage est toujours aussi difficile. Cette fois-ci tout le monde va à terre, après avoir trébuché sur les roches glissantes, sacrifié des pantalons et s’être brûlé les pieds dans le sable surchauffé. C’était prévisible, l’accès au port est réservé aux ferries et autres aéroglisseurs. Certaines de nos équipières succombent à la fièvre acheteuse, extrêmement contagieuse en ces lieux touristiques. Elles disparaissent dans foule de la rue commerçante du coin, nonobstant les travaux qui semblent en interdire l’accès.

De retour sur notre voilier, le chef de bord estime que nous sommes mouillés trop près de rochers pour passer une nuit tranquille. Nous allons donc jeter l’ancre dans un endroit plus sûr, plus confortable et moins exposé à l’incessant ballet des ferries.

 

Lipari

En fin d’après-midi, nous traversons de l’île Vulcano vers celle de Lipari, toute proche. Au pied de la cité séculaire, le vieux port peu profond n’accueille guère les voiliers et nous poursuivons notre errance jusqu’au premier ponton privé, le plus proche de la ville. Hélas, malgré le tarif syndical de 70 € pratiqué partout, nous ne disposons ni d’eau, ni de toilettes. De surcroît, l’accueil n’est guère enthousiasmant.

Mais foin de ces petites difficultés, nous nous dirigeons vers la grande artère de la capitale des îles éoliennes, histoire de nous imbiber de l’ambiance sicilienne et surtout de déguster gelati et granite. Nous découvrons les panneaux publicitaires aguicheurs des vendeurs de promenades en mer et constatons que leurs photos sont joliment trafiquées, c’est notamment le cas de la plage blanche, carrière industrielle abandonnée, bien différente de son image flatteuse.

 

La nuit tombe. Notre sommeil est cadencé par une houle irrégulière, provoquée par de jolis hydroglisseurs écologiques, d’une discrétion de bon aloi, qui nous bercent délicatement avec leur sillage, sans oublier de nous enfumer sans états d’âme. Pourquoi viennent-ils nous agresser de nuit en hordes vrombissantes ?

 


 

Les roches isolées

Dès huit-heures trente, branle-bas de combat. Nous mettons cap au nord vers un chapelet d’îles rocheuses et désertes : Lisca Bianca. En raison du vent (mais si), nous renonçons à mouiller dans le passage étroit séparant les îles. Nous poursuivons notre navigation jusqu’à l’île Basiluzzo, énorme rocher spectaculaire. Originale baignade sous la haute falaise, dans une eau bleu marine, avant de quitter cet endroit extraordinaire en nous faufilant dans la gorge étroite qui sépare l’immense roche de sa petite sœur. Impressionnant !

 

 

 

 

 Fainéant de Stromboli

Cap sur le Stromboli, objectif phare de notre croisière. Nous approchons du volcan, haut cône parfaitement régulier, sans doute modelé à partir des illustrations de volcans de nos livres d’école. De temps à autre, il s’échappe du Stromboli un petit panache de fumée grise, mais point de jaillissement spectaculaire, rejetant à la mer bombes, scories et lapillis. Comme par hasard, les bouées d’interdiction de la zone dangereuse ont été « touristiquement » écartées.

 

  

 
     

Nous entreprenons de faire le tour du Strombolicchio tout proche, haut rocher isolé surmonté d’un vieil ermitage. Nous sommes surpris par ce pic abrupt, qui émerge de fonds très importants. Après cette découverte, nous allons jeter l’ancre dans l’unique mouillage possible devant le village de Stromboli. La nuit tombée, nous voyons descendre du sommet du volcan une colonne de randonneurs courageux, s’éclairant à l’aide de lampes frontales, quelle jolie guirlande !

 


Nous levons l’ancre pour aller naviguer de nuit sous le volcan, là où l’on doit voir éruptions et chutes de roches. Hélas, le volcan est paresseux, d’une discrétion inhabituelle ! Pas de bombes dévalant la pente pour exploser dans l’eau. Dépités, nous retournons au mouillage. C’est alors que le Stromboli daigne enfin nous gratifier d’une explosion rougeâtre, suivi d’une chute de roches que nous entendons sans la voir. Il était temps !

     
 
     

Panarea

Dès le matin, cap sur l’île de Panarea. Nous doublons le chef-lieu de l’île, une petite cité charmante, mais en une semaine, il n’est guère possible de visiter tout l’archipel. Sous l’œil bienveillant de Jean-Paul, Anne s’essaye avec succès à la navigation GPS qu’elle appréhende vite. Sous un beau soleil, nous allons jeter l’ancre au sud de l’île dans la Cala Junco. Les vestiges archéologiques qui dominent le site sont bien là ! Ensuite, baignade de rigueur.

 

 

 

Ah ! Salina !

Pourquoi pas nous amarrer dans la marina de Salina, ce petit port bien accueillant mais fort exposé aux tempêtes, d’où de hautes digues de protection ? Les traces de sel sur les quais prouvent que par gros temps, les flots débordent enrochements et digues. Par ce beau temps, la marina est bien agréable et nous bénéficions d’un excellent accueil. Le lendemain, nous déambulons dans la petite cité qui nous séduit, gelati et granite toujours de rigueur.

 

Enfin du vent !

Le vent se lève progressivement, aussi décidons-nous de mettre le cap sur Filicudi, une des deux îles isolées à l’extrême ouest de l’archipel des Eoliennes. Nous découvrons un paysage inattendu, des îlots rocheux, de hautes et fines aiguilles isolées en mer, des falaises abruptes, percées de grottes.

 

 

Le vent fraîchit et c’est un grand bonheur que de retourner à Lipari sous voiles, avec des pointes de vitesse à plus de huit nœuds.

 

L’après-midi, le vent tombe et c’est au moteur que nous rejoignons le port principal de Lipari, Porto Pignataro, bien protégé et très accueillant. Mais il est de l’autre côté de la baie et la ville est assez éloignée.

 

Retour à Lipari

Dimanche matin, nous nous rendons en taxi au château qui domine Lipari pour visiter un site assez exceptionnel, la forteresse et ses terrasses, la nécropole antique et le musée archéologique, reconnu pour la richesse de ses collections. Nous sommes impressionnés par la beauté des lieux, plus surpris encore en découvrant les nombreuses salles du musée et les œuvres exposées. Difficile de trouver plus de vases, d’amphores et autres antiquités.

  


Nous avons la chance de terminer notre visite quand une marée montante de visiteurs submerge le musée, plus ou moins canalisée par des guides. Lipari est un peu le Saint-Tropez des îles éoliennes. Nous avons du mal à nous frayer un chemin dans la foule pour descendre jusqu’au vieux port. Nous pérennisons une tradition naissante : gelati et granite. Le taxi nous ramène au Porto Pignataro.

  

 

Vulcano à nouveau

En quittant Lipari, nous faisons le plein de gazole pour ne pas décevoir notre loueur, puis mettons le cap sur l’île Vulcano. Nous allons mouiller à la Cala Minico, bien agréable, histoire de se baigner, puis de déjeuner. Nous jetons l’ancre à quelques encâblures de là, dans la baie de Porto Ponante, de l’autre côté de l’isthme qui la sépare de la baie de Porto Levante.

 


Débarquement de rigueur, sur une plage où l’on se brûle réellement les pieds, d’où des démarches inattendues, rapides, voire ondulantes, dignes d’une véritable « biture » au sens propre. Ô surprise, ces dames vont rendre une dernière visite à la rue commerçante, avant de rembarquer. Plus pacifiques, ces messieurs s’attablent à l’ombre d’une terrasse accueillante.

 

 

 

Retour à la marina de Portorosa

Dernière journée en mer. Nous longeons l’île Vulcano par l’ouest pour aller jeter l’ancre devant la plage quasi déserte de Punta Bandiera. Dernier mouillage, dernier bain, dernier cap au sud sous un soleil ardent. Malgré ces conditions de baignade idéales Michèle, reconnue experte en douches, montre clairement sa hantise de l’eau de mer !

Qu’il est bon de longer un peu la côte nord de la Sicile avant de retrouver notre place, tout au fond de la Marina de Portorosa. Le loueur nous aide à amarrer le voilier. C’est le moment de ranger le bateau et de partager les inévitables vivres et les boissons restantes. Jean-Paul se charge de l’inventaire de retour et autres formalités.

 

Vie à bord

La parité progresse, l’équipage est en majorité féminin ! La démocratie aussi, puisque le capitanat est assuré par un tandem de vieux copains, complémentaires et complices il est vrai !

 

 

Les manœuvres de voile sont bien maitrisées. Pour s’aligner face au vent, Jean-Pierre ne fait confiance qu’à la girouette observée par l’étroite lucarne de toit du « bi-mini ». Les équipiers hissent la grand-voile et l’affalent comme de vieux marins. Le foc à enrouleur fonctionne comme sur les catalogues de vente, c’est rare et cela mérite d’être souligné. L’équipage s’avère très performant dans les manœuvres, comme la mise en place et le rangement d’amarres et pare-battages. Tout se déroule dans le calme et la bonne humeur.

Ambiance oblige : « On dirait le sud… » quand les filières de notre beau voilier arborent une multitude de pinces à linge colorées et quand grandes serviettes et mini bikinis faseillent au soleil. Ecologiste émérite, Agnès ferme et ouvre discrètement la vanne des eaux usées pour le plus grand confort de tous, notamment des baigneurs.

La cuisine est italienne bien sûr. Les petits déjeuners sont copieux, rien que de regarder la table du carré, on sait que c’est un moment important de la navigation. Les repas sont typiquement siciliens. Jean-Paul perd ses kilos superflus en évitant discrètement les salades mélangées, assaisonnées de condiments exotiques et généralement parsemées de graines normalement destinées aux gallinacés. Quant à Jean-Pierre, du moment qu’il déguste ses mets méridionaux préférés, comme la banane au Nutella, tout va bien !

Enfin, une surprise qui fera date : un équipier aussi courageux qu’indiscret réussit un cliché rare, inattendu et improbable : Jean-Paul et Jean-Pierre faisant la vaisselle !

 

La côte nord de la Sicile

Nous partons vers Trapani par la route côtière. Elle est magnifique, entre lauriers roses et genets jaunes, la mer en arrière-plan, mais on ne progresse guère vers Trapani. Un peu d’autoroute pour relever une moyenne horaire d’un autre temps. Puis nous décidons de retourner sur la route côtière pour trouver un lieu propice à la baignade. C’est peine perdue car la quasi-totalité des plages sont privées.

 

 

Nous déjeunons lascivement sous des parasols au bord de la mer, avec un service plutôt lent. Plus le temps de flâner, horaire oblige, et c’est à nouveau par l’autoroute que nous regagnons Trapani, après une traversée de Messine toujours aussi atypique, exotique et encombrée.

 


Dans la zone portuaire, halte chez le marchand de fruits et légumes avant de rejoindre le parc d’embarquement où notre le ferry, toujours le « Méga Express II », vient d’accoster. Nous partons avec une demi-heure de retard, mais le temps perdu ne peut être rattrapé, une évacuation médicale ayant lieu au cours de la nuit.

 


Agnès est désormais célèbre, car on l’appelle à la radio du bord. Elle a déjà perdu à l’aller sa confortable doudoune, au retour c’est son sac à main qu’elle oublie à la cafétéria et qu’heureusement elle retrouve. Passionné par tout ce qui touche à la navigation, Jean-Paul monte discrètement sur les ponts pour savourer la traversée de nuit des bouches de Bonifacio. Comme la nuit est profonde et que le vent souffle fort, il ne croise personne. Arrivé à Toulon, il éteint enfin son inséparable tablette.

 


 

Clap de fin

Nous faisons nos adieux dans le garage du ferry, c’est moins romantique que sur les ponts supérieurs du navire. C’est là que nos routes se séparent. Nous promettons de nous retrouver pour une nouvelle croisière aussi agréable et sympathique.

Un programme réussi, un bon bateau, un bel équipage, que demander de mieux ? A bientôt les amis !

              

(1) Note du rédacteur : Ayant un romancier bientôt célèbre parmi notre équipage, je suis très gêné pour écrire ce compte rendu car je cains fort légitimement de n’être pas à la hauteur de notre ami Jean-François.

             
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